Chacun soigne ou du moin gère son mal comme il le peut.

Je noircis, encore un peu plus, le contour de mes yeux à l'image de me carapace qui s'endurcit.

Je me renferme sur tout ce qui fait beuger ma tête sans vraiment savoir le pourquoi du comment.

L'habitude qui ne se prendra jamais de tomber, la difficulté qui semble 
                                                    à chaque fois plus insurmontable de se relever.                        
                                      

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C'est facile de savoir que l'on va mal, difficile d'aller mieu.
Ma tête, ce foutu "inconscient", influs sur le physique.
L'esprit fait dérailler le corps.
T'as beau croire que le mal est passé
Tant que la source n'est pas détruite, il revient sans cesse ...







La légèreté quitte un matin
En sautant dans le premier train
Et part sans même nous envoyer la main


Lorsque l'on arrive sur le quai
Pour tenter de la rattraper
On sait trop bien que le glas a sonné


Comme il faut aller quelque part
On regarde l'heure des départs
Dans le chaos et le bruit de la gare


Et on se retrouve sans qu'on comprenne
A marcher avec plus de peine
Sous le poids de valises un peu plus pleines


Les années passent, file la vie
On prend l'essentiel pour acquis
La légèreté n'est plus que nostalgie

Et on s'attarde de moins en moins
Aux beautés le long du chemin
A force de courir aprés le train

Alors avant que l'on s'épuise
Et que l'on perde nos balises
Il vaut mieux parfois poser ses valises

Et rester assis sur le quai
Pour regarder le train passer
En retrouvant un peu de légèreté ...


Train de vie - Les Cowboys Fringants


J'ai beau faire tous les efforts possibles, ce monde n'est pas le mien, n'est pas fait pour moi. Il m'est chaques jours plus pénible de me lever et de l'affronter.
Je n'ai envie de rien, de voir personne.
La culpabilité inutile me terrasse.
Mon reflet m'oppresse, la vie m'angoisse.

Planer, encore une fuite qui ne mène nul part.

Je ne souhaite pas la fin, juste que ca s'arrète.



Qu'il soit là, mon bonheur, mon chéri, mon amour ...
Si important, si unique, si indispensable, si fragile ...
Putain que je l'aime.
[ que j'ai peur ]


 

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Il m'aura fallu plus d'un moi pour écrire cet article sans point d'interrogation mais tellement interrogateur, de nombreuse heures devant cet écran sans satisfaction.


 

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